Tour de France: en Andorre, Tom Dumoulin va trop vite

Le Néerlandais Tom Dumoullin a remporté à Andorre-Arcalis une victoire de prestige en montagne dans des conditions météorologiques particulièrement difficiles. Christopher Froome a parfaitement maîtrisé ses concurrents et garde le Maillot jaune.

La 9e étape du Tour de France, courue ce dimanche entre Vielha val d’Aran et Andorre-Arcalis, a débuté sous la canicule avant de terminer sous un déluge de grêle. Dans ces conditions dantesques, la première arrivée au sommet du Tour 2016 a vu la victoire de Tom Dumoulin.

Dumoulin seul sous le déluge

En fin d’étape, après l’ascension du col de Beixalis, qui a offert des pourcentages parmi les plus sévères de l’épreuve, le Néerlandais se trouvait dans un groupe de dix coureurs échappés qui comptait 8’ d’avance sur le peloton Maillot jaune au pied de la montée finale. « Je n’ai aucun mot pour décrire mes sentiments. Si on m’avait dit que je gagnerais à Arcalis, j’aurais dit : "vous êtes fou !" », déclare hilare le vainqueur du jour.

Dès les premières pentes, Dumoulin tenta sa chance et tint jusqu’au bout, malgré les efforts du duo Rafal Majka - Rui Costa pour le reprendre. Un peu plus bas, Thibaut Pinot terminait 6e et s’emparait du maillot à pois du meilleur grimpeur histoire d'oublier qu'il n'a plus de chance au clasement général.

Froome endort son monde

Dans le peloton des favoris, le rouleau compresseur des Sky, toujours aussi impressionnant, a une nouvelle fois annihilé les velléités offensives des Quintana, Porte et consorts. Et alors que les épouvantables conditions météorologiques plongeaient les Pyrénées dans le noir, Christopher Froome plaçait des attaques qui laissèrent Fabio Aru et Joaquim Rodriguez, deux de ses principaux rivaux, sur place. Le Maillot jaune va passer, demain, la première journée de repos sur les épaules de Froome, lequel semble les avoir assez larges pour le garder très longtemps. « J’ai confiance en mes coéquipiers. Ils sont devant du début à la fin de chaque étape », lance le Britannique.

« C’était un climat apocalyptique, mais c’est un sport d’extérieur et on a tous subi la même chose. Il y a encore beaucoup de route, mais pour ma quatrième participation c’est mon meilleur début de Tour », raconte le meilleur français du Tour, Romain Bardet, sixième au classement général.

Avant ce dénouement, Alberto Contador, double vainqueur du Tour de France, en grande difficulté depuis le début de l’épreuve, avait choisi d’abandonner en Espagne, avant d'entrer en principauté d'Andorre.
 

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