Jusqu'au bout, Laura Flessel se sera battue pour avoir le droit de finir sa carrière couleurs françaises à la main. C'est à Bratislava, en Slovaquie, le 21 avril 2012 que l'épéiste est allée arracher son billet pour les Jeux Olympiques de Londres lors d'un ultime tournoi qualificatif. Une nouvelle démonstration de son tempérament de feu et de sa combativité, deux marques de fabrique de l'incroyable longévité de sa carrière.
Un palmarès énorme
L'escrime française a beau être pétrie de talents, personne ne l'incarne mieux encore aujourd'hui que la quadragénaire de Pointe-à-Pitre, parvenue au sommet de l'olympe à Atlanta en 1996 en individuel et par équipes. Premier grand fait d'armes dans un palmarès international à en faire pâlir plus d'un, riche notamment de cinq médailles olympiques, de six couronnes mondiales et d'un sacre européen.
Troisième femme porte-drapeau
Sportive accomplie, Laura Flessel n'en est pas moins impliquée dans la société et ses grandes causes, membre du Comité économique, social et environnemental et présidente du Comité permanent de lutte contre les discriminations. Sa désignation est d'autant plus un privilège qu'elle n'est que la troisième femme à l'obtenir après Christine Caron en 1968 et Marie-José Perec en 1996. L'escrime, elle, pourra s'enorgueillir de faire défiler l'une des siens devant tout le monde pour la cinquième fois depuis 1960.