Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Dans les 24 heures, le président israélien Réouven Rivlin va charger un chef de parti de former une coalition. Pour la première fois en 11 ans, le candidat ne sera pas Benyamin Netanyahu.
« Le temps est venu d’agir », a tweeté Benny Gantz, le chef du rassemblement centriste Bleu-blanc. Et dans son entourage, on affirme que le but est de former un gouvernement d’union libérale. C’est donc une nouvelle période de 28 jours qui va débuter.
►À lire aussi : En Israël, Benyamin Netanyahu renonce à former un gouvernement
Benny Gantz n’est pas un magicien, soulignent les commentateurs ce mardi matin. Ils examinent tous les scénarios possibles. L’un d’entre eux est la création d’une coalition minoritaire de gauche, qui recevrait le soutien extérieur de la liste arabe unifiée.
À ce stade, la coalition Bleu-blanc annonce son intention de proposer une cohabitation avec le Likoud, le parti de Netanyahu, à condition que Benny Gantz dirige en premier ce gouvernement.
Mais en cas d'échec de formation d'un gouvernement, de nouvelles élections législatives devront avoir lieu. Elles seraient alors convoquées le 10 ou le 17 mars 2020.
Netanyahu dans les mains de la justice
Le quotidien Yediot Aharonot souligne que tout est désormais entre les mains du parquet concernant Benyamin Netanyahu, qui était accusé dans des affaires de corruption.
Son immunité le protégeait face à la justice. Le procureur général doit trancher au plus vite dans ces affaires qui pèsent sur Benyamin Netanyahu, ajoute le journal.