Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Il n’y a pas eu de déclaration commune à l’issue de cette réunion d’urgence convoquée par la France, l’Egypte et la Suède, mais une unité de vue. Le statu quo en vigueur depuis plusieurs décennies sur l’Esplanade des Mosquées doit être préservé, prévient-il.
Dans le cas contraire, Nikolaï Mladenov, l’envoyé spécial de l’ONU dans la région, craint que les violences qui frappent Jérusalem et la Cisjordanie depuis plus d’une semaine ne provoquent un embrasement général. « Elles peuvent avoir un coût potentiellement catastrophique bien au-delà des murs de la Vieille Ville, bien au-delà d’Israël et Palestine, bien au-delà du Moyen-Orient », s’alarme-t-il.
En cause, l’installation de portiques de sécurité, dont l’ambassadeur palestinien Riyad Mansour a exigé le retrait. Pour l’ambassadeur de France, François Delattre, c’est aux Israéliens, Palestiniens et Jordaniens de trouver un compromis. « Ce n’est pas à nous de dire ce qu’il faut faire. Je crois vraiment que c’est la coordination entre les acteurs-clés du dossier qui doit permettre de déterminer le meilleur chemin vers la désescalade », estime François Delattre.
Le Conseil de sécurité avait prévu de se réunir à nouveau dès ce mardi 25 juillet pour évoquer la situation dans la région et faire pression sur les acteurs régionaux pour trouver rapidement une issue à cette crise. Mais sous la pression, le gouvernement israélien a décidé de retirer les détecteurs de métaux et les remplacer par des caméras.