Avec notre envoyé spécial à Bethléem, Guilhem Delteil
Sur ce qui fut autrefois un champ où, selon la tradition chrétienne, les anges sont apparus aux bergers pour annoncer la naissance du Christ, se trouve aujourd’hui une succession de chapelles.
En ce jour de Noël, des chrétiens de tous horizons se croisent. A quelques mètres d’un groupe d’Anglais, le pasteur Abraham Souala et 42 de ses fidèles chantent la naissance du Christ. C’est la dixième fois que ce religieux vient à Bethléem pour Noël. « Les anges sont venus ici pour annoncer au monde la naissance de Jésus. Pour nous sauver, vous et moi », dit-il.
Des célébrations dans toutes les langues, mais pas de cacophonie, assure Julie, une jeune Française qui passe quelques mois à Bethléem. La sérénité des lieux tranche même, dit-elle, avec l’effervescence qui règne dans la ville : « On arrive là, au champ des bergers, et il y a la messe. On touche à quelque chose de divin, alors que c’était très humain durant toute la journée et qu’on était très énervés, on attendait les uns les autres. Là, on arrive à quelque chose de très beau. »
Chaque cérémonie se doit d’être courte, une heure tout au plus, car un autre groupe de fidèles attend.