Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
Depuis la suspension de l’évacuation, vendredi 16 décembre, la situation sur le terrain est revenue à la case départ. Les routes ont été de nouveau coupées par des remblais de terre et les soldats, du moins du côté de l’armée syrienne ont repris leur posture de combat. Mais les lignes de front restent calmes.
Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), il y aurait moins de 3 000 combattants dans les quartiers-est d’Alep et des milliers de civils.
Confusion
Les déclarations des responsables russes sèment la confusion. Le ministère de la Défense a annoncé que l’armée syrienne avait repris le contrôle des quartiers-est. En réalité, les troupes gouvernementales ne sont toujours pas déployées sur le terrain.
Le blocus des quartiers rebelles est maintenu. Toutefois les vivres passent avec plus de facilité des quartiers-ouest tenus par le régime.
Négociations
Derrière ce statu quo, les négociations se poursuivent pour éviter la reprise des combats. Pour le régime et ses alliés, l’équation est simple : c’est du donnant-donnant. L’évacuation reprendra si les rebelles honorent leur part du contrat et autorisent la sortie des blessés et des malades des localités de Foua et Kefraya qu’ils assiègent dans le nord-ouest de la Syrie.