Incendies en Israël: l’heure des bilans et des accusations

La majorité des foyers d’incendies en Israël sont circonscrits ce 26 novembre. C’est maintenant l’heure des bilans et des accusations. Les autorités israéliennes ont annoncé avoir procédé à de nombreuses arrestations.

Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

Plusieurs membres du gouvernement israélien n'attendent pas le résultat des enquêtes pour prendre position. C'est le cas notamment de Gilad Erdan, le ministre de la Sécurité intérieure qui propose que comme pour les auteurs d'attaques terroristes les maisons des incendiaires soient détruites.

D'autres ministres demandent qu'ils soient déchus de la nationalité israélienne. Ceux qui tentent de brûler l’Etat d’Israël recevront des peines maximales, affirme pour sa part le chef du gouvernement Netanyahu.

En tout, trente personnes ont été arrêtées par les services de sécurité depuis le début de la vague d'incendie. Plusieurs d'entre elles ont été libérées faute de preuves. La police israélienne prend soin de ne pas donner d'indications spécifiques sur la proportion d'incendies criminels mais laisse entendre que la grande majorité des sinistres est due à des actes de négligence et aux conditions météorologiques particulières.

Et en attendant, le Premier ministre israélien a téléphoné au président palestinien Mahmoud Abbas pour le remercier d'avoir envoyé des voitures de pompiers et leurs équipages pour aider à combattre les incendies aux côtés des combattants du feu de 14 autres pays.

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