L'offensive a été lancée par plusieurs groupes rebelles, certains affiliés à l'Armée syrienne libre (ASL), d'autres de tendance islamiste ou jihadiste comme le Front Fateh al-Cham, l'ancienne branche syrienne d'al-Qaïda.
Cette même coalition de groupes insurgés a déjà mené d'importantes opérations ces derniers mois à Alep, parvenant même à briser temporairement le siège des quartiers rebelles.
Alep, principal enjeu militaire syrien
Dans un communiqué diffusé ce vendredi, les factions syriennes affirment que leur objectif reste le même : mettre fin à l'encerclement de la partie est d'Alep, assiégée par l'armée du régime de Bachar el-Assad soutenue par ses alliés russes et iraniens.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, ce vendredi des « centaines de roquettes » ont été tirées par les insurgés qui ont également mené des attaques-suicides à la voiture piégée, faisant des victimes civiles dans le secteur d'Alep tenu par les forces gouvernementales.
Coupée en deux depuis 2012, Alep reste le principal enjeu militaire en Syrie. Le théâtre de confrontations entre rebelles et forces du régime et entre les puissances étrangères qui soutiennent l'un ou l'autre camp.