Crash du vol d'EgyptAir: toutes les hypothèses du drame sont envisagées

Que s'est-il passé à bord du vol d'EgyptAir qui s'est abîmé en mer Méditerranée en milieu de semaine passée avec ses 66 passagers et membres de l'équipage ? Les enquêteurs sont toujours sur la trace des boîtes noires qui devraient se trouver quelque part entre la Crète et la côte nord de l'Egypte. Les causes du drame sot toujours inconnues et toutes les hypothèses envisagées, a expliqué le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi.

avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

« Toutes les hypothèses sont possibles » et aucune n’est privilégiée pour expliquer le crash, a déclaré dimanche le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi dans un discours télévisé. « Il n’y a pas à ce jour d’hypothèse spécifique que nous puissions confirmer de manière définitive », a précisé le chef de l’Etat qui a promis que « les résultats de l’enquête seront annoncés dès qu’ils seront disponibles ».

Le ministre de l’aviation civile, qui avait privilégié l’hypothèse d’un acte terroriste quelques heures après le crash, est lui aussi revenu sur ses déclarations. Il est vrai qu’il y a eu, entretemps la révélation d’une transmission automatique qui signalait de la fumée à l’avant de l’avion quelques minutes avant sa disparition des écrans radars.

Le PDG d’Egypt air a par ailleurs démenti les informations selon lesquelles le pilote aurait une conversation avec la tour de contrôle égyptienne quelques minutes avant la disparition des écrans radar. Il a précisé que la disparition avait eu lieu une minute seulement après l’entrée dans l’espace aérien égyptien.

Les recherches se poursuivent

La marine égyptienne poursuit ses recherches dans la zone du crash et a recueilli un nombre croissant de débris flottants allant de morceaux de sièges avec le logo Egyptair à des sacs et autres affaires personnelles des passagers dans la cabine. Des parties de corps humains ont été retrouvées et envoyés à la morgue au Caire pour analyse.

Toutefois les boîtes noires n’ont toujours pas été localisées. Une tâche rendue difficile par les profondeurs dépassant les 2000 mètres. Un navire français spécialisé dans la recherche en haute mer doit arriver ce lundi après-midi sur les lieux. De son côté le président al-Sissi a précisé qu’un sous-marin robot de recherche pétrolière pouvant opérer à 3000 mètres de profondeur avait été dépêché sur le lieu du crash.

 

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