Crash du vol d'EgyptAir: les familles des victimes reçues au Quai d’Orsay

Parmi les 66 personnes qui se trouvaient à bord du vol d'EgyptAir disparu dans la matinée du 19 mai, il y avait 15 Français et leurs familles veulent comprendre ce qui 'est passé. Prises en charge par les cellules de soutien, ces familles ont été reçues samedi 21 mai au Quai d’Orsay par Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères.

Avec notre envoyé spécial au ministère des Affaires étrangères,  Franck Alexandre

A l’issue de cette réunion au Quai d’Orsay, le ministre des Affaires étrangères s’est brièvement exprimé. Il insistait ce samedi matin sur une chose : la transparence. Agir en transparence avec les familles des victimes et rendre compte de l’évolution des procédures mises au service de la vérité.

Jean-Marc Ayrault a tenu à rappeler qu’à ce stade toutes les hypothèses de ce drame sont examinées et qu’aucune n’est privilégiée. La priorité étant bien sûr de retrouver l’appareil et ses boîtes noires, ces enregistreurs qui apporteront des renseignements essentiels. Un avion et un navire de la marine nationale participent aux recherches, a expliqué le chef de la diplomatie française.

 

« Ce qui m’a frappé, c’est la douleur des proches des familles des victimes et l’incertitude dans laquelle elles sont encore », a déclaré Juliette Méadel, secrétaire d’Etat chargée de l’Aide aux victimes. Celle-ci a ajouté qu’un « coordinateur national » allait être nommé « de telle façon à ce qu’il soit capable de répondre aux questions portant sur l’avancement de l’enquête. »
 

La procédure expliquée aux familles

Le ministre des Affaires étrangères a également fait le point sur les procédures déjà lancées. A commencer par les investigations du Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) dont une équipe est arrivée au Caire. Le directeur de l’identification de la gendarmerie nationale a expliqué aux familles comment les experts allaient procéder.

La compagnie EgyptAir, représentée elle aussi, a annoncé qu’elle permettrait à toutes les personnes qui le souhaitent, de se rendre en Egypte. Ces familles de victimes qui ont ensuite quitté le Quai d’Orsay sans croiser micros et caméras, car, ont-elles précisé au ministre, elles tiennent par-dessus tout à conserver leur anonymat.

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