Un millier de rebelles houthis ont participé samedi à la prise d'une base militaire, dont les commandants avaient choisi de rester neutres dans la guerre civile qui déchire le pays, située dans le nord du Yémen.
Pour le camp loyaliste, cette opération « sape » les efforts en cours au Koweït. Le pouvoir menace de « répliquer de manière adéquate » à ce qu'il qualifie de « crime » de la rébellion houthie.
Depuis trois semaines environ, une trêve est théoriquement en vigueur au Yémen, mais les belligérants s'accusent mutuellement de l'avoir violée à de très nombreuses reprises.
Dans ce contexte peu propice, l'envoyé spécial de l'ONU Ismail Ould Cheikh Ahmed est pourtant parvenu à ouvrir un nouveau cycle de négociations indirectes le 21 avril, avant d’annoncer des pourparlers directs samedi. Mais ces fragiles progrès viennent donc de s'interrompre brutalement avec le retrait du camp loyaliste qui annonce toutefois que sa délégation restera au Koweït pour y maintenir des contacts avec l'émissaire des Nations unies.