Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
C'est le chef de la police de Téhéran qui a annoncé ce chiffre lors d'une cérémonie avec plusieurs centaines de ces agents en civils.
Les patrouilles en civil ont la charge de surveiller « le mauvais port du voile, les nuisances sonores, le harcèlement des femmes et le non respect du port du voile dans les voitures », a déclaré le général Hossein Sajedinia. Celui-ci a toutefois précisé que ces indicateurs n'avaient pas le droit d'agir eux-mêmes et devaient se contenter de rapporter les cas à la police.
Voile obligatoire
Déjà en novembre dernier, la police avait annoncé que les voitures ayant à leur bord des femmes non ou mal voilées seraient immobilisées pendant une semaine. En effet, on voit, dans certains quartiers de Téhéran, de plus en plus de femmes au volant sans le foulard.
Depuis la révolution islamique de 1979, le port du voile est obligatoire en Iran pour les femmes, qu'elles soient Iraniennes ou étrangères et quelle que soit leur confession. Mais ces dernières années, on a assisté à un « relâchement » dans l’application de cette règle.