En août dernier, l'Iran devait fournir à l'Agence internationale de l'énergie atomique des précisions sur son programme nucléaire passé, conformément à l'accord du 14 juillet conclu avec le groupe des 5+1.
Mais l'agence internationale avait estimé insuffisantes les informations apportées par Téhéran à la mi-août. C'est donc pour lever ces ambigüités relevées par l'AIEA que le directeur de l'Agence effectue ce déplacement.
Officiellement, l'AIEA refuse d'en dire davantage sur cet éventuel point de blocage, mais selon l'agence Reuters, c'est une extension ajoutée au site militaire de Parchin qui aurait suscité l'inquiétude de l'agence. Or l'accès à ce site militaire demeure une question sensible qui pourrait faire échouer l'accord nucléaire.
La visite de Yukiya Amano intervient à un peu moins de deux mois de la prochaine échéance prévue par l'accord sur le nucléaire iranien. C'est en effet à la mi-décembre que le directeur de l'AIEA devra publier un rapport complet sur les activités nucléaires iraniennes. Il sera décisif pour l'application de l'accord, et pour la levée des sanctions promises par les Etats-Unis et par l'Europe.