« Mon mari ne m'a pas donné mon passeport pour participer à la compétition », raconte Niloufar Ardalan dans une interview à la presse iranienne, expliquant pourquoi elle ne pourrait pas représenter son pays la semaine prochaine aux championnats asiatiques de football en salle, organisés par la Malaisie.
La sportive précise que son mari n'a pas souhaité qu'elle s'absente au moment de la rentrée scolaire de leur fils âgé de 7 ans.
La loi iranienne ne permet pas à une femme de quitter le pays sans l'accord de son mari mais cette affaire a été largement commentée ces derniers jours dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Volonté d'assouplir les règles
Ce n'est pas la première fois que le statut de la femme en Iran fait débat, notamment lorsqu'il s'agit de sport. Depuis la Révolution islamique de 1979, les femmes n'ont pas le droit d'assister à des compétitions sportives. Le gouvernement de l'actuel président iranien Hassan Rohani souhaite assouplir cette règle, mais il se heurte à l'opposition des milieux politiques les plus conservateurs.