Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Marzieh Afkham, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères a estimé que le nouveau plan peut être considéré comme « un pas des acteurs régionaux et internationaux pour une meilleure compréhension de la réalité » en Syrie. En effet, le nouveau plan approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies parle d'un processus mené par la Syrie vers une transition politique.
Pour Téhéran, avec le plan de l'ONU, le président Bachar el-Assad et les structures du pouvoir syrien restent en place et mènent ce processus. Au cours des dernières semaines, plusieurs responsables iraniens, notamment le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei, ont déclaré que malgré l'accord nucléaire avec les grandes puissances, l'Iran continuerait sa politique régionale et soutiendra ses alliés, notamment les gouvernements syrien et irakien.
Le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a déclaré lors d'une récente tournée dans les pays de la région, qu'il revenait aux pays arabes hostiles au gouvernement syrien de changer de politique pour lutter contre les jihadistes du groupe Etat islamique. Il a exclu un changement de politique de l'Iran en ce qui concerne la Syrie.
L'Iran est le principal soutien régional de la Syrie et apporte une importante aide financière et militaires avec notamment la présence de conseillers sur le terrain.