A la mi-juillet, on apprenait l'entrée en territoire syrien de 54 combattants équipés et entraînés par les Etats-Unis. Le groupe se fait appeler Division 30. Il est composé de Syriens dont la mission est de se battre contre les jihadistes radicaux du groupe Etat islamique.
Mais avant même d'y parvenir, la Division 30 est immédiatement prise pour cible par un autre groupe jihadiste : le Front al-Nosra, la branche syrienne d'al-Qaïda, qui tue trois membres du nouveau groupe rebelle puis en kidnappe huit et enfin cinq autres. Le Front al-Nosra les accuse en effet d'être « des agents des intérêts américains dans la région ».
Ce dimanche, sept des treize captifs ont été libérés dans des circonstances encore inconnues et on ignore le sort des autres membres de la Division 30 enlevés par la branche syrienne d'al-Qaïda.
Cet épisode illustre une fois de plus les innombrables divisions et oppositions entre groupes rebelles syriens et combien il est difficile pour les Occidentaux de soutenir sur le terrain une « rébellion syrienne modérée ».