Avec notre correspondant à Vienne,Nathanaël Vittrant
En mai dernier, l’Iran et l’AIEA s’engageaient sur cinq mesures concrètes, à mettre en œuvre d’ici le 25 août. Mais à cette date, une seule de ces mesures a été prise. L’AIEA s’en inquiète et l’Iran finit quelques jours plus tard par fournir aux inspecteurs de l’ONU les informations réclamées concernant deux autres des cinq points.
Près de deux semaines après la date butoir, les autorités iraniennes n’ont toujours pas répondu à deux questions essentielles : l’une en particulier concernant la dimension militaire de son programme nucléaire. Les puissances occidentales suspectent la République islamique d’avoir procédé au début des années 2000 à des tests dans la base militaire de Parchin. L’Iran a toujours nié mais entretient le flou.
En rendant public son rapport, le chien de garde du nucléaire mondial hausse le ton. La situation pourrait également compliquer la reprise des négociations parallèles entre l’Iran et le groupe dit des « 5+1 » qui reprendront le 18 septembre prochain à New York.