L'Iran et ses six interlocuteurs se sont donnés jusqu'au 24 novembre pour parvenir à un accord définitif. Autant dire qu'un compte à rebours est déjà enclenché. Les négociations qui commenceront le 18 septembre seront donc particulièrement intenses et exposées puisqu'elles se dérouleront à New York au moment où les chefs d'Etat et de gouvernement du monde afflueront dans cette ville pour l'Assemblée générale des Nations unies.
Après l'accord intérimaire de Genève, l'Iran a stoppé certaines de ses activités nucléaires et - en échange - a pu bénéficier de la suspension d'une partie des sanctions qui frappent lourdement son économie.
Mais le chemin semble encore long pour parvenir à un éventuel accord final. Avec toujours de profondes divergences sur le nombre de centrifugeuses dont l'Iran pourra se doter à terme, pour enrichir de l'uranium et aussi des tensions sur les modalités et le calendrier d'une éventuelle levée des sanctions.
« Nous restons optimistes », a dit cette semaine sur RFI le négociateur iranien en chef Abbas Araghchi qui mène actuellement une série d'entretiens pour préparer la négociation de New York. Après Paris, il doit rencontrer les Américains en cette fin de semaine à Genève.