Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
C’est le ministre de la Défense en personne qui a fait la déclaration : « L'AIEA a mené plusieurs visites à Parchin mais n'a rien trouvé d'illégal [...] il n'y a aucune raison pour un nouvel accès à Parchin, car rien de nouveau ne s'y est produit », a déclaré le général Hossein Dehghan.
L'AIEA a demandé à de nombreuses reprises une visite à Parchin. L’agence onusienne soupçonne Téhéran d’avoir procédé à des tests d’explosions conventionnelles qui peuvent éventuellement être utilisés pour les têtes nucléaires. En 2005, l’agence avait déjà demandé une visite à Parchin. A l’époque, le gouvernement iranien avait autorisé deux séries d’inspections mais les experts n’avaient rien trouvé. Le ministre de la Défense a également ajouté que l’Iran refusait de fournir des informations sur ses savants travaillant dans le domaine militaire.
Cette déclaration intervient alors que l’Iran a coopéré étroitement avec l’AIEA au cours des derniers mois pour lever tout soupçon sur son programme nucléaire. Mais les responsables iraniens refusent de fournir toute information sur leur programme militaire en affirmant que cela n’entre pas dans les compétences de l’AIEA.