Après deux années consécutives de récession accompagnées d'une inflation de 40 %, l'Iran a grandement besoin d'une politique de croissance. L'objectif du président est de favoriser les exportations non pétrolières pour relancer la production.
Mais pour cela, il faut lever les obstacles. Pour Hassan Rohani, l'actuel gouvernement a hérité des problèmes économiques du précédent. Sans nommer son prédécesseur, Mahmoud Ahmadinejad, il le critique pour avoir injecté massivement des pétrodollars dans l'économie iranienne.
L'Iran attend également la levée définitive des sanctions économiques internationales. Les Etats-Unis et l'Union européenne les ont allégées en début d'année en réponse au gel de Téhéran de ses activités nucléaires. Selon Rohani, son pays est déterminé à faire aboutir les négociations pour mettre fin à la crise.
Les sanctions limitent, notamment, l'accès de l'Iran au réseau financier et bancaire international. Leur assouplissement constitue un certain allègement financier, mais ne signifie pas l'ouverture immédiate du pays au commerce. Le gouvernement iranien en est conscient. Son plan économique a été préparé en considérant que les sanctions internationales seraient maintenues.