Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Mahmoud Abbas avait déjà condamné l’enlèvement le 16 juin dans un communiqué mais devant l’Organisation de la coopération islamique (OCI) à Jeddah, il est allé plus loin. « Les preneurs d’otages veulent détruire les Palestiniens », dit-il.
Toute la population subit les conséquences de cette prise d’otages. L’armée israélienne boucle de nombreuses villes, procède à des arrestations, fouilles des maisons ; on dénombre un mort et plusieurs blessés en Cisjordanie.
Et puis cette affaire met le président de l’Autorité palestinienne dans une position difficile, car le Hamas, avec qui il a fait alliance en formant un gouvernement de consensus, est désigné comme le coupable par Israël de l’enlèvement des trois jeunes hommes même si le mouvement islamiste dément.
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Dans son intervention, Mahmoud Abbas rejette aussi la violence comme moyen d'action contre Israël. Il estime même que la coordination sécuritaire avec ce pays est dans l'intérêt des Palestiniens.
Le Hamas n'a pas apprécié. Dans un communiqué, le mouvement islamiste a jugé cette déclaration contraire à l'intérêt national et blessante pour les détenus palestiniens emprisonnés en Israël.
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