Depuis la destitution du président Frère musulman Mohamed Morsi en juillet, 233 policiers ont été tués en Egypte, dont 5 généraux, des officiers, des agents et des conscrits. La majorité sont morts dans des attentats à la bombe ou à l’arme automatique qui n’ont pas été revendiqués.
Les attentats spectaculaires comme ceux qui ont visé les quartiers généraux de la police au Caire ou à Mansoura dans le Delta ont, par contre, été revendiqués par le groupe jihadiste Ansar Beit al-Maqdess. Récemment, un nouveau groupe, Aguenad masr, a revendiqué une série d’attentats contre des policiers, y compris des agents de la circulation.
Ce sont eux qui ont revendiqué celui de mercredi contre le général. Des attentats qui avaient commencé à provoquer des remous, surtout au bas de l’échelle policière. Pour prévenir la montée du mécontentement, le ministre de l’Intérieur a répondu à une des revendications : la couverture de tous les policiers par une assurance vie de 10 000 euros.
→ A (RE)LIRE : Après l'attentat de Mansoura, le gouvernement égyptien sous le feu des critiques