« Nous étions en plein cours lorsque nous avons entendu une énorme explosion. En fait, nous avons appris que deux bombes avaient explosé. Le professeur et les services de sécurité de l’université nous ont demandé de quitter les lieux », explique Maria, une étudiante membre du mouvement militant des anti-coup d’Etat jointe par RFI. « Lorsque nous sommes sortis, nous avons appris qu’il y avait eu effectivement deux déflagrations. Les deux explosions ont eu lieu à l’entrée de l’université du Caire, mais n’ont pas causé de dommage à l’intérieur du campus », expose l’étudiante. « Il y a eu des dégâts à l’entrée de l’université, là où se trouvait la police qui encerclait l’université depuis dix jours ».
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En tout, ce sont trois bombes qui ont explosé au Caire ce mercredi. Deux premières explosions ont eu lieu à 11 h 30 (TU), à proximité de l’université du Caire. Le général de brigade Tarek al-Mergawi, qui était à la tête d’un service de la police judiciaire du Caire, a été tué et cinq autres personnes ont été blessées. Le général Abdel Raouf al-Serafi, un conseiller du ministre égyptien de l’Intérieur, ainsi que deux colonels et un sous-lieutenant de police figurent parmi les blessés. Deux heures plus tard, une troisième bombe a explosé dans un parc situé à proximité du campus. Bien que policiers et journalistes étaient rassemblés à cet endroit proche des précédentes explosions, personne n’a été blessé, a annoncé l’agence de presse officielle Mena.
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Selon des sources au sein des services de sécurité citées par la télévision d’Etat égyptienne, une quatrième bombe, découverte dans une voiture garée à proximité de l’université, aurait été désamorcée. Le campus universitaire du Caire est l’un des bastions des manifestants pro-Morsi et est régulièrement le théâtre d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.