Les trois grands sujets mis sur la table ce lundi à Genève seront les mêmes que le mois dernier : transition politique, cessez-le-feu et humanitaire. Comme en janvier, les délégations de l'opposition et du régime devraient se faire face dans la même pièce, mais sans se parler directement. Comme en janvier, le rôle d'intermédiaire reviendra à Lakhdar Brahimi, l'émissaire spécial des Nations unies.
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Au chapitre humanitaire, devraient être évoqués des gestes concrets, comme celui qui a permis l'évacuation des Syriens assiégés à Homs depuis plus d'un an et demi. À propos d'un éventuel cessez-le-feu, les regards sont tournés vers Alep, dans le nord de la Syrie, que le régime bombarde quasi quotidiennement, faisant des centaines de victimes.
Mais la question centrale reste celle d’une éventuelle solution politique. L'opposition et les Occidentaux exigent toujours la mise en place d'un organe de transition doté des pleins pouvoirs, ce que rejette énergiquement le régime de Damas.