Le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies n'a pas souhaité faire de commentaires sur l'attaque dont a été victime samedi le convoi d'aide du Croissant-Rouge syrien. Son porte-parole s'est contenté de répéter que la situation était extrêmement tendue, mais que l'organisation restait déterminée à poursuivre son aide aux civils, aussi bien à Homs que dans toute la Syrie.
L'organisation internationale a également appelé les parties en conflit à faire preuve de retenue et à respecter le cessez-le-feu. La secrétaire générale adjointe de l'ONU, Valérie Amos, s'est quant à elle indignée que des travailleurs humanitaires aient été délibérément pris pour cibles. Aucun commentaire toutefois sur la provenance des tirs. Les deux camps s'accusent mutuellement de ces violences.
Seule certitude, une partie de l'aide à bien été distribuée aux civils et ce dimanche matin la trêve à été, semble-t-il, respectée. Mais impossible à ce stade de confirmer si l'évacuation des civils pourra se poursuivre dans la journée.
Vendredi, seuls 83 femmes, enfants et personnes âgées ont pu être évacués, selon l'ONU. On évalue à environ 3 000 le nombre de civils présents dans la ville assiégée par le régime de Damas depuis plus de 600 jours.
L'accord de cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'ONU pour permettre une opération humanitaire devrait rester en vigueur au moins jusqu'à ce dimanche soir.