L'organisation humanitaire a confirmé sur son compte Twitter que ses camions d'aides et son personnel ont été la cible de tirs et qu'un conducteur a été blessé. Le convoi a réussi à pénétrer dans la vieille ville, mais il est impossible à ce stade de confirmer si l'aide a bien pu être distribuée.
On ignore également la provenance des attaques, les deux camps se renvoyant la responsabilité des tirs. Les autorités provinciales accusent les rebelles d'avoir tiré des obus de mortier sur le siège de la police. Pour leur part, les rebelles accusent l'armée de bombarder les routes empruntées par le convoi humanitaire.
Vendredi, profitant d'une trêve d'une seule journée, plus de 80 personnes ont pu être évacuées, mais d'autres restent assiégées et ont cruellement besoin de l'aide humanitaire. Une aide que le Croissant-Rouge syrien et le Programme alimentaire mondial (Pam) tentent à présent de livrer.
En tout, quatre camions chargés de nourriture, de kits médicaux et d'hygiène, ainsi qu'une aide logistique pour faire face aux besoins immédiats des plus vulnérables, principalement des enfants et des personnes âgées.
Selon l'ONU, 2 500 personnes sont prisonnières des combats dans cette ville martyre, considérée par les rebelles, comme « la capitale de la révolution », depuis maintenant 600 jours.