Baptisée Genève 2, la conférence pour la paix en Syrie aura bien lieu au bord du Léman, mais c’est finalement la ville suisse de Montreux, située à l'autre bout du lac, à l’opposé de Genève, qui abritera l’événement. La cause ? A Genève se tient durant cette période le Salon international de la haute horlogerie.
A Montreux, une véritable course contre la montre va donc se jouer le 22 janvier. En à peine 24 heures, les délégations des 32 pays invités, avec à leur tête leur ministre des Affaires étrangères, devront échanger leurs points de vue. Pro régime, pro rebelles, chacun disposera d’à peine cinq minutes pour défendre le camp qu’il soutient.
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Pour la suite, il faudra une nouvelle fois longer le lac pour se rendre à Genève. Le 24 janvier, représentants de l'opposition et représentants du gouvernement syrien se réuniront en comité restreint, pour des négociations directes dirigées par l’émissaire des Nations unies, Lakhdar Brahimi.
Côté opposition, on réclame toujours le départ de Bachar el-Assad, mais aussi le transfert des pleins pouvoirs à la Coalition nationale syrienne (CNS). A Damas, le régime qualifie cette demande d’utopique. A quelques semaines de Genève 2, les Nations unies tiennent donc à expliquer les règles du jeu : obligation pour chaque partie de calmer ses ardeurs.
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