C'est le commandant de l'Armée syrienne libre (ASL), le général Selim Idriss, qui l'annonce ce mardi 26 novembre : « l'Armée syrienne libre ne participera pas à la conférence de Genève 2 et nous n'arrêterons pas les combats ni pendant ni après Genève 2 ».
« Si nos frères souhaitent participer à cette conférence, a-t-il poursuivi, nous avons un certain nombre de conditions, parmi lesquelles la présence des personnalités de l'opposition de l'intérieur dans la délégation de l'opposition.»
L'ASL n'ira pas à Genève en janvier, mais elle estime tout de même avoir son mot à dire sur la participation de l'opposition à la Conférence sur la Syrie. C'est une Armée syrienne libre contestée sur le terrain par des groupes jihadistes radicaux qui annonce ce boycott.
A l'inverse, la coalition nationale syrienne, principale force de l'opposition politique, participera à la conférence prévue le 22 janvier. Elle estime que Bachar el-Assad ne devra jouer aucun rôle dans la phase de transition prévue par les parrains de la conférence de Genève.