Parmi les morts qui ont été enregistrées, 70% des enfants ont été tués par des armes explosives, par des bombardements aériens ou des obus de mortiers par exemple, tirés de façon indiscriminée.
Pour Hana Salama, co-auteure du rapport, « ils ne font pas la différence, et peuvent tuer des enfants chez eux ou à l'école, toute la population est touchée ». Des enfants ont aussi été pris pour cible ou dans des tirs croisés, d'armes légères, « 25% ont ainsi été tués selon les informations que nous avons », ajoute Hana Salama.
Des chiffres à la hauteur de la barbarie du conflit
Environ 400 enfants ont été visés par des tireurs embusqués, et 800 exécutés. « Ce qui est très troublant, poursuit la co-auteure du rapport, c'est que de très jeunes enfants ont même été torturés, et des bébés ont été tués par balles ». On voit là une intention de tuer des enfants, ce qui est très choquant.
« Il faudrait, explique Hana Salama, que les parties en conflit évitent à tout prix de prendre pour cible les enfants et les civils ». Et d’ajouter : « Bien sûr la seule façon pour que les enfants ne soient plus tués serait d'arrêter ce conflit, et pour cela il faudrait s'engager dans de sérieuses négociations ».