« L’Iran doit être jugé sur des actes, non sur des déclarations », c’est ce qu’on peut lire ce matin dans un communiqué officiel. Plusieurs membres du gouvernement se sont, par ailleurs, exprimés dans les médias : le vice-ministre des Affaires étrangères, Zeev Elkin, a dit que « les Occidentaux devaient maintenir les sanctions contre l’Iran, tant que ce pays n’arrêterait pas d’enrichir de l’uranium ».
Silvan Shalom, le ministre de l’énergie, a, pour sa part critiqué à demi mot les Occidentaux : « Ils veulent alléger les sanctions pour des raisons économiques, a–t-il dit à la radio. Si l’Iran pouvait réexporter son pétrole, cela pourrait faire baisser les prix au niveau international ».
Curieusement, le Premier ministre Benyamin Netanyahu, ne s’est pas exprimé. Alors qu’il a pris beaucoup la parole ces derniers temps pour mettre en garde les Américains et les Européens contre la « diplomatie du sourire » de Téhéran. Mais cela n'empêche pas Benyamin Netanyahu de suivre le dossier de très près. On a appris qu’il rencontrerait John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, mercredi prochain à Rome, pour parler notamment de l’Iran.