Avec notre envoyé spécial à Genève, Nicolas Falez
C’est le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif lui-même qui a présenté l’offre iranienne en affichant les points clés de la proposition grâce à son ordinateur portable.
Mais sur le contenu, rien ou presque n’a filtré. Les délégations présentes à Genève ont décidé de ne pas communiquer sur cette offre.
Elle est cependant, semble-t-il, suffisamment intéressante pour avoir permis de consacrer l’après-midi d’hier à des questions techniques. « On n’a peut-être jamais eu de discussions techniques aussi détaillées », nous confiait le porte-parole de Catherine Ashton, la diplomate en chef de l’Union européenne.
Signes positifs
Ce matin, avant la reprise des travaux, le négociateur iranien à Genève, Abbas Araghchi a tout de même fait cette annonce : oui, son pays serait prêt à accepter à terme des inspections surprise de ses sites nucléaires. Les discussions se poursuivent aujourd’hui. Personne n’attend un accord à Genève, mais l’annonce d’une nouvelle et prochaine rencontre serait déjà un signe positif.
Après la séance plénière entre l’Iran et les six pays en charge du dossier, il y a eu, hier soir, un face-à-face entre le négociateur iranien et son homologue américaine. Une rencontre bilatérale rare entre deux pays ennemis depuis la révolution islamique.