Avec notre envoyé spécial à Genève, Nicolas Falez
La rencontre se déroule dans l’enceinte du Palais des nations de l'ONU à Genève. C’est la première fois que ces négociations sur le nucléaire iranien ont lieu en anglais, donc sans interprète. Sur le fond, les Iraniens sont venus avec une proposition, qu’ils ont présentée à leurs interlocuteurs des six pays en charge du dossier nucléaire (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne et Allemagne).
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On ne connaît pas le contenu de cette offre iranienne. En revanche, on sait que la proposition des Six n’a pas changé : elle implique l’arrêt du site d’enrichissement d’uranium de Fordo, ainsi que la suspension de l’enrichissement à 20% et la sortie du territoire iranien d’une partie du stock existant.
La proposition iranienne est forcément en deçà puisqu’avant même cette rencontre de Genève, l’un des négociateurs iraniens avait affirmé que Téhéran ne laisserait pas sortir « un seul gramme » d’uranium hors des frontières. On est donc entré dans le cœur de la négociation. Les deux propositions sont sur la table et on saura d’ici demain si elles peuvent ou non se rapprocher.