En Europe, Benyamin Netanyahu continue sa croisade contre l'Iran

« Il vaut mieux qu’il n’y ait pas d’accord avec l’Iran, qu’un mauvais accord », a déclaré Benyamin Netanyahu au journal allemand Frankfurter Allegemeine Zeitung. Le Premier ministre israélien a donné hier, jeudi 10 octobre, une série d’interviews à la presse européenne, à quatre jours de la rencontre de Genève qui réunira le groupe des 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, plus l'Allemagne) et l’Iran pour des négociations sur le nucléaire.

Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon

Convaincre toujours et encore. Benyamin Netanyahu n’abandonne pas. Après son discours à l’ONU, sa rencontre avec Barack Obama et ses interviews à la presse américaine, il s’adresse à présent aux Européens.

Six medias ont été choisis, français, britanniques et allemands, correspondant aux trois pays d'Europe qui figurent dans le groupe des 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Chine - plus l'Allemagne) qui va négocier à partir de lundi avec l’Iran sur le dossier du nucléaire.

« Bibi » seul contre tous

Sur la chaîne France 24, Benyamin Netanyahu a appelé Paris à ne pas répéter l’erreur historique de se faire avoir par la ruse du régime nazi. La France ne doit pas se laisser berner par les sourires du nouveau dirigeant de Téhéran.

Au quotidien allemand Faz, le Premier ministre israélien affirme qu'une absence d'accord serait préférable à un mauvais accord.

Benyamin Netanyahu continue donc sa croisade contre l’Iran qu’il considère être la principale menace contre son pays. Mais il apparaît bien seul dans ce combat, alors que la communauté internationale, et notamment les États-Unis, sont en train de tendre la main au régime de Téhéran.

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