Pour Benyamin Netanyahu, le remplacement de Mahmoud Ahmadinejad par Hassan Rohani à la tête de l’Iran n'a rien changé : même si le nouveau président a condamné l’Holocauste à la tribune de l’ONU la semaine dernière, Téhéran cherche toujours à fabriquer l’arme atomique sous couvert de programme civil et à détruire Israël.
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Le Premier ministre israélien a donc de nouveau exigé que « l’Iran démantèle complètement son programme nucléaire militaire ». Sous-entendant ainsi que ce programme existe. Et il a demandé que les sanctions envers l’Iran soient maintenues voire même durcies au cas où Téhéran poursuivrait ses activités nucléaires pendant la prochaine série de pourparlers avec les Occidentaux.
Les Etats-Unis restent vigilants
Le président américain a entendu cette inquiétude de son allié, et il a voulu le rassurer en lui expliquant que les Etats-Unis abordaient ces négociations « avec une grande vigilance ». Comprenez, les signes positifs envoyés par l’Iran comme la discussion téléphonique Obama/Rohani ne les ont pas endormis : après les paroles, « il va nous falloir des actes » prouvant qu’ils « ne peuvent pas obtenir une arme nucléaire », a affirmé le président américain.
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Et si Barack Obama a de nouveau appelé à « donner une chance à la diplomatie », il a aussi promis de maintenir « toutes les options sur la table », y compris un éventuel recours à des frappes.