Avec notre envoyé spécial à Genève, Nicolas Falez
La République islamique peut-elle accepter de fermer un ou plusieurs de ses sites nucléaires ? Va-t-elle consentir à suspendre une partie de son programme d’enrichissement d’uranium, par exemple la production de combustible enrichi à 20% ? L’Iran est-il en mesure d’offrir des garanties de transparence afin de rassurer la communauté internationale sur la nature exacte de ses travaux sur l'atome nucléaire civil, comme l'affirme Téhéran, ou un programme militaire comme le redoute une partie de la communauté internationale ?
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Ce sont les paramètres de la discussion à Genève et comme il s’agit d’une négociation, l’Iran tente de son côté d’obtenir la levée, ou en tout cas l’allègement, des sanctions internationales qui pèsent lourdement sur son économie. La présence dans la délégation américaine à Genève du responsable des sanctions américaines contre l’Iran semble confirmer que Washington envisage de lâcher du lest.
Les négociations reprendront mercredi matin pour une deuxième et dernière journée de travail.