Avec notre correspondant à Doha, Laxmi Lota
Présent le jour de la pré-rentrée en septembre, disparu le lendemain : le départ du respecté proviseur du lycée français de Doha, a surpris tout le monde dans la communauté française. Hafid Adnani, accusé par la directrice financière de l'établissement, a dû rentrer en France. Il est menacé d'un procès pour « attitude antimusulmane ».
L'accusation est très grave au Qatar. C'est un différend entre le proviseur et l'employée qui a mis le feu aux poudres : cette dernière n'aurait pas pu présenter les diplômes qu'elle disait détenir.
La deuxième affaire du genre
Il y a quelques mois, une autre affaire embarrassait le lycée Bonaparte : une élève voilée avait été refoulée de sa classe, le règlement n'autorisant pas le port du voile à l'école française. L'élève avait finalement pu reprendre les cours, voilée.
C'est sur ces faits relatés dans la presse que la directrice financière aurait basé ses accusations. Selon le quai d'Orsay, Hafid Adnani a préféré rentrer en France pour « éviter d'envenimer la situation ».