Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
C’est la première fois que la Coalition nationale syrienne est reçue par Ban Ki-moon. Cela vaut en soi une forme de reconnaissance à un moment où l’opposition syrienne apparaît plus divisée que jamais.
Le secrétaire général de l’ONU a demandé au chef de l’opposition Ahmed Jarba de prendre contact avec les autres groupes d’opposition pour présenter une délégation unie à Genève 2. Cette conférence de paix doit réunir le régime et l’opposition à la mi-novembre. C’est en tous cas, la date évoquée par Ban Ki-moon avec les Russes et les Américains à New York.
Problème : la CNS, basée à Istanbul en Turquie, paraît de plus en plus isolée. Une douzaine de groupes rebelles qui combattent en Syrie ont annoncé ne plus la reconnaître. Ahmad Jarba a dit vendredi à New York qu’il allait se rendre immédiatement en Syrie pour les rencontrer.
Cette entrevue avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lui donne au moins un peu de légitimité internationale à faire valoir.