Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
On retiendra de cette réunion, une image, celle de l’Américain John Kerry et de l’Iranien Mohammed Zarif assis côte-à-côte. Un symbole de l’atmosphère nouvelle insufflée par la visite du président iranien Rouhani à New York. Les diplomates qualifient cette rencontre de très positive, mais John Kerry prévient : il attend de l’Iran des gestes concrets :
« Inutile de dire qu’une réunion et un changement de ton qui est le bienvenu ne suffisent pas. Nous espérons tous pouvoir obtenir des résultats tangibles sur le programme nucléaire iranien».
Les négociations vont s’ouvrir le 15 octobre à Genève. L’Iran veut accéder à la technologie nucléaire. La communauté internationale veut de son côté des garanties que Téhéran ne cherche pas à se doter de l’arme atomique. Le président iranien parle d’un accord possible sous 3 à 6 mois. Après des années de blocage, il promet de négocier de « bonne foi ».
Le ministre suisse des Affaires étrangères, Didier Burkhalter, a rencontré, de son côté, son homologue ianien. Il estime qu'on est avec Téhéran sur un processus positif, et encourageant.