Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
« Nous sommes venus en amis et non pour dicter des conditions », ont insisité à plusieurs reprises les deux sénateurs américains. Ils ont toutefois détaillé ce qu’ils considéraient comme les conditions nécessaires pour une sortie de crise.
En tête, la libération des Frères musulmans actuellement emprisonnés, selon eux, en tant qu’opposants politiques. Une étape qui sera suivie par un dialogue et une réconciliation nationale avant d’aborder la rédaction de la Constitution et les élections législatives et présidentielle.
Observation internationale
Les élections devront se dérouler sous observation internationale, ont-ils souligné. Ils ont aussi indiqué qu’il était nécessaire que les Frères musulmans évitent la violence, et le gouvernement, la répression des manifestations pacifiques.
Dans le cas contraire, ont indiqué les deux sénateurs, l’Egypte fera face à une catastrophe dont la violence affectera toute la région. Les sénateurs ont laissé entendre que cela se traduirait par l’arrêt de l’aide économique américaine annuelle d’un milliards et demi de dollars dont les quatre cinquièmes vont à l’armée.