La réunion entre François Hollande et Ahmad Jarba a duré moins d’une heure. A la sortie, sur le perron de l’Elysée, le nouveau président de la coalition de l’opposition syrienne n’a fait que remercier François Hollande pour son accueil. Le président français, lui, a lâché cette phrase :
« Nous avons deux objectifs. Le premier, c’est de soutenir la coalition avec la volonté qu’elle puisse représenter toutes les forces démocratiques de la Syrie. Et nous avons un deuxième objectif, c’est poursuivre la pression politique, militaire – ça, c’est la responsabilité de la coalition et de son armée – pour réussir Genève II ».
Un soutien politique oui, un soutien militaire c’est la responsabilité de l’Armée syrienne libre. Il faut comprendre sans doute : Paris ne compte pas pour le moment armer la rébellion syrienne.
Pourtant, la France a été le premier pays à exiger la levée de l’embargo européen sur les armes. Mais les récentes bavures perpétrées par les groupes radicaux en Syrie ont apparemment fini par dissuader les autorités françaises.