Ils sont une demi-douzaine de journalistes syriens basés à Paris avec pour objectif de réaliser trois heures de programmes par jour. « Il y aura de l'information bien sûr, mais l'essentiel des programmes portera sur des questions sociales avec des sujets venus de l'intérieur de la Syrie, explique Lina Chawaf, la rédactrice en chef de Radio Rozana. Comment on y vit, comment on survit dans cette situation très dure, donc la plupart des programmes viendront de l'intérieur, à 85% ».
Outre les journalistes basés à Paris, Radio Rozana va utiliser un réseau de 25 correspondants. Une garantie de fiabilité pour Zina, l'une des présentatrices de la radio : « Ce que l’on recherche ici, c'est la voix de la vérité, on veut permettre aux Syriens de s'exprimer librement. Notre travail sera fondé sur ce que font nos correspondants en Syrie. Ce sont eux qui nous transmettent l'information et nous on est un peu leur voix à l'extérieur. »
En dépit d’un financement issu de la coopération française et danoise, Radio Rozana se veut entièrement indépendante. Une alternative, expliquent ses journalistes, à la radio d'Etat, et aux webradios affiliées aux différentes factions de l'opposition.