Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
Si Barack Obama a changé d’avis sur l’aide militaire aux rebelles syriens, Ban Ki-moon, lui, reste sur la même ligne. Le secrétaire général de l’ONU s’était déjà agacé des livraisons d’armes par la Russie et par les pays du Golfe au gouvernement syrien, ainsi qu'à l’opposition, qui ne font selon lui qu’aggraver la situation.
« Fournir des armes à l’un ou l’autre camp ne résoudra rien, persiste-t-il. Il n’y a pas de solution militaire, seule une solution politique peut être durable. Augmenter le flot des armes ne sera d’aucune aide.»
Experts de l'ONU
Le secrétaire général dit également avoir pris bonne note des conclusions américaines à l’encontre de Damas sur les armes chimiques. Les mêmes que celles transmises par le Royaume-Uni et par la France. Là encore Ban Ki-moon reste prudent.
Des preuves convaincantes ne peuvent être obtenues, affirme-t-il, que de manière indépendante par les experts de l’ONU. Des experts à qui la Syrie refuse toujours l’entrée sur son territoire.