Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalkifeh
C'est un communiqué de l’armée libanaise qui l'indique : les unités déployées dans la région ont pris les mesures défensives nécessaires pour riposter à toute violation similaire.
Même fermeté du côté des dirigeants politiques. Le président de la République Michel Sleiman a dénoncé le raid comme une violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Liban. Il a souligné que Beyrouth se réservait le droit de prendre des mesures pour se défendre et de saisir l’ONU et la Ligue arabe.
Réplique de Damas
Cet avertissement est inédit dans l’histoire des relations bilatérales. Il y a quelques mois encore, l’étroite coopération entre les armées libanaise et syrienne était donnée comme modèle de relation exemplaire entre les pays arabes.
Damas n’a pas tardé à répliquer. L’armée syrienne a reconnu qu’un hélicoptère avait tiré sur des rebelles qui tentaient de fuir vers Arsal. Le communiqué militaire ajoute que l’armée syrienne accomplira son devoir de protéger le territoire national, tout en se déclarant soucieuse de la souveraineté du Liban.