L'objectif de cette conférence, parrainée par Washington et Moscou, est d'amener le régime syrien et l'opposition à s'entendre pour préparer un gouvernement de transition « sur la base d'un consentement mutuel ». Mais le président de la Coalition nationale syrienne, Georges Sabra, émet des réserves.
« Il est encore trop tôt pour décider si l'on y participe ou pas. Les circonstances de cette conférence ne sont pas encore claires, il n'y a pas encore d'agenda ou de calendrier. La liste des Etats participants et de leurs représentants n'a pas été annoncée. »
Souveraineté
En effet, qui représentera le régime syrien lors de cette conférence ? Ce n'est pas clair. Damas est tout aussi sceptique.
Le ministre syrien de l'Information a déclaré aujourd'hui que le gouvernement ne participerait pas à une conférence qui nuirait à sa souveraineté et que « le rôle du président Bachar el-Assad ne relève que des Syriens et des urnes ». Or il s'agit d'une question capitale pour l'opposition qui exige son départ.
La première conférence de Genève, en juin dernier, avait justement échoué parce que le sort du président syrien n'avait pas été tranché.