Le Conseil des gardiens de la Constitution a les pleins pouvoirs : seuls les conservateurs religieux, qui y siègent, décideront des possibles successeurs à l’actuel président.
En théorie, quelle que soit l’appartenance politique des candidats, tous sont égaux, ils ont le droit de participer au scrutin. Seulement voilà, des opposants du clan réformateur ou même des conservateurs modérés ont été mis en garde contre un éventuel dépôt de candidature.
Leur tort, c'est d' avoir participé en 2009, aux mouvements de protestations ayant suivi la réélection controversée de Mahmoud Ahmadinejad.
Le ministre du Renseignement iranien reste intransigeant : pour lui, il n’est pas question de voir les portraits d’anciens contestataires placardés sur des panneaux électoraux.
Les opposants Mehdi Karoubi et Mir Hussein Moussavi par exemple, tous deux candidats malheureux de la dernière présidentielle de 2009 sont aujourd’hui assignés à résidence. Il y a quatre ans, ils avaient dénoncé des fraudes massives.