Le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas a annoncé que dès vendredi, à l'expiration du délai de trente jours, plusieurs personnes ayant collaboré avec les Israéliens ont été arrêtées.
S’il n'a pas précisé le nombre d'arrestations, il a dit en revanche que certains de ces collaborateurs s'étaient livrés aux services de sécurité du Hamas dans le cadre de la campagne qui les incitait à se repentir. Pourtant, selon la loi palestinienne, les collaborateurs sont passibles de la peine capitale. Cinq ou six suspects s'étaient d'ailleurs enfuis en Israël avant que les forces de sécurité du Hamas n’aient pu les arrêter.
Le Hamas a été critiqué par l'organisation Human Rights Watch (lien en anglais). Elle lui reproche que l’enquête promise dès le mois de novembre dernier sur les exécutions illégales de Palestiniens collaborateurs n'ait apparemment même pas commencé. Au moins sept Palestiniens avaient été exécutés sommairement et leurs corps avaient été traînés à l'arrière de véhicules.
Des messages signés de la branche armée du Hamas revendiquaient l'exécution des traîtres et criminels. Le numéro deux du mouvement, Moussa Abou Marzouk, avait ensuite dénoncé ces pratiques.