Si dans le dossier israélo-palestinien John Kerry dit volontairement privilégier une diplomatie discrète dans le dossier syrien. C’est justement cette discrétion que lui reproche l’opposition au président Bachar el-Assad. Elle réclame plus d’appui direct.
Il y a quelques semaines, son chef Ahmad Moez al-Khatib a de nouveau demandé à Washington de s’impliquer davantage dans le conflit en livrant des armes aux rebelles.
Mais les Etats-Unis, tout comme les pays européens, avec à leur tête la France et la Grande-Bretagne, hésitent de plus en plus à passer à l’acte.
Groupes jihadistes
Si dans un premier temps ces pays-là, avaient indiqué avoir reçu les garanties nécessaires de la part de l’opposition, le risque étant de voir ces armes finir entre les mains de groupes jihadistes.
Aujourd’hui, la situation a totalement changé. L’opposition syrienne est minée par les divergences et traversées par des courants d’influence extérieurs.
Ahmad Moez al-Khatib, démissionnaire, ne devrait d’ailleurs pas participé à la première rencontre de l’opposition syrienne avec le secrétaire d’Etat américain John Kerry.