Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
Benyamin Netanyahu va donc diriger une coalition marquée à droite, puisqu’elle réunit notamment son propre parti (le Likoud), la formation ultranationaliste Israel Beytenou (« Israël, notre maison »), et le parti sioniste religieux Habeit Hayehudi (« La Maison juive »).
Mais le nouveau gouvernement laissera aussi une large place à la formation centriste laïque Yesh Atid (« Il y a un futur »), qui avait créé la surprise en arrivant en deuxième position lors des élections de janvier.
Les partis ultra-orthodoxes mis à l’écart
Le petit parti centriste Hatnua (« Le Mouvement »), fondé par l’ancienne ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni, fait également partie de la coalition. Et Tzipi Livni elle-même sera officiellement chargée du processus de paix avec les Palestiniens.
Les grands absents de cette coalition sont les partis ultra-orthodoxes ashkénazes et séfarades. Des partis juifs religieux qui ont participé à la plupart des majorités de gouvernement depuis la création de l’Etat d’Israël, il y a presque 65 ans.
Benyamin Netanyahu et son nouveau cabinet devraient prêter serment dans les prochains jours. Peut-être lundi, soit 48 heures avant l’arrivée de Barack Obama, pour sa toute première visite dans la région depuis son élection à la présidence américaine en 2008.