Avec notre correspondant à Jérusalem, Nicolas Falez
En 28 jours, Benyamin Netanyahu n’a signé qu’un seul accord de gouvernement avec le petit parti Hatnua dirigé par Tzipi Livni. Celle-ci sera ministre de la Justice en charge du processus de paix avec les Palestiniens, dans le prochain gouvernement.
Numériquement, cette alliance reste bien en deça de la majorité requise à la Knesset. Alors depuis quatre semaines les spéculations vont bon train. Benyamin Netanyahu va-t-il gouverner avec, à ses côtés, le parti laïc Yesh Atid, qui a créé la surprise lors des élections en se classant deuxième en nombre de sièges ? Par ailleurs, les partis ultra-orthodoxes vont-ils se joindre à la coalition ? Question cruciale alors qu’une partie de l’électorat israélien demande clairement la révision des avantages accordés aux juifs les plus religieux, et notamment leur exemption du service militaire.
Ce que Benyamin Netanyahu n’a pas réussi à faire en un mois, il va désormais tenter de le réaliser en deux semaines. Avec une échéance de taille : la visite annoncée de Barack Obama au Proche-Orient à partir du 20 mars. On voit mal l’intérêt d’un tel déplacement si Israël n’a toujours pas de gouvernement à cette date.