La société égyptienne explique son retrait par la trop grande complexité de la reprise de la raffinerie en faillite et du peu de temps pour l'organiser. Le gouvernement, qui s'était engagé derrière cette proposition de reprise la jugeant sérieuse, ne peut qu'être déçu.
Mais au ministère du Redressement productif on réaffirme qu'une solution alternative à la fermeture du site sera recherchée jusqu'au bout. En revanche, les représentants syndicaux de Petroplus ne sont pas étonnés de ce retrait, car ils ne croyaient pas vraiment à ce projet.
Ne restent donc sur la table que trois offres de reprise de Petroplus : celle de la société panaméenne Net oil, celle de la chypriote FJ energy group, et aussi l'offre conjointe de la société libyenne Murzuk oil et de la Suisse Terrae international, qui souhaitent un contact avec le président de la République François Hollande avant de s'en entretenir avec le gouvernement libyen. Aucune des offres en présence, début février, n'avait été jugée suffisante par l'administrateur judiciaire de Petroplus, qui a incité les sociétés à les revoir et les améliorer.